Mais que sont rêves et tes dieux ! que sont les ferveurs des poètes
Thibet, au niveau de tes sommets !
Quel imaginaire enfanté dans les montagnes et les crêtes
Crève et règne au prix de tes...
Les plus enfantines extases, lesplus célestes aventures
Montent avec peine à tes jointures...
L'homme désire et puis meurt !
L'homme veut et ne fait pas l'homme aspire.
Toi, seul, au plus haut... tu es.
Que les autres escaladeurs chevauchent des mots dans leurs songes.
Je monte en frappant ton sol cracpjant
Ou bien que dans l'air s'évertuent les hymnes sonnant la merveille
Je scande le tréteau...
Tremplin de la terre, château ferme, — seul mont qui dans le déluge de boue
Se dresse, accessible et diadème...
Quand tout sera mort...
Poème publié et mis à jour le: 16 November 2012