Ô toi,
Rose moussue et blonde, à tes oreilles,
Que mes vers chantent comme un murmure d'abeilles.
Que mon regard vers toi glisse comme la
Nuit
Qui glisse et qui t'endort sous l'or dont elle luit!
Que je te charme en invocations très douces,
—
Comme les chants de la rosée au fond des mousses
I
Quand tu voudras mon cœur pour t'amuser, je veux
Qu'il soit comme une fleur de sang dans tes cheveuxl
Lorsque je pleurerai, je veux, 6 petite oie,
Que tu prennes mes cris pour des accès de joie,
Et lorsqu'on me mettra dans l'ombre du cercueil,
Que ta dernière larme embellisse ton œil,
Pour que ceux qui vivront, en te voyant plus belle,
Admirent dans ma mort ta jeunesse immortelle.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012