Poèmes

Ô Jour qui Meurs a Songer D'elle

par Paul-Jean Toulet

Paul-Jean Toulet

Contrerime LXVII.

Ô jour qui meurs à songer d'elle
Un songe sans raison,
Entre les plis du noir gazon
Et la rouge asphodèle ;

N'est-ce pas, aux feux du plaisir
Inclinée et rebelle,
Elle encor, mais cent fois plus belle,
Et de flamme à saisir ?

... là-bas monte la voix dernière
D'un bouvier sous les cieux.
On n'entend plus que ses essieux
Qui grincent dans l'ornière.

Extrait de: 
Les contrerimes (1921)



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

Lettre d'Informations

Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois.

Nous Suivre sur

Retour au Top