Plus rien ne scintille
Dans ses yeux,
C’est un soir de brouillard
Au visage masqué
Qui dissimule ses étoiles
Derrière une fumée rouge ;
Le ciel fait ressortir
Des éclairs de colère,
Ses veines gonflent
Jusqu’à l’éclatement de la foudre
Sur un chêne à bout de forces ;
Rien ne dort
A part le spectre
Du mort
Qui m’a donné vie ;
Il est temps de rallumer
Le flambeau de mes rêves,
A nouveau
Le phénix pourra
Se réveiller.
Extrait de:
Inédit (Revue Le Capital des mots, Filigranes, A l'index et Recours au poème)