un séjour sans violence sur la terre
une musique brûle les mots de nos matins mortels
le murmure impénétrable des astres se perd dans une douleur
nous avons rêvé
un séjour sans violence sur la terre
un enfant se balançait entre lunes et soleils
nous avons conjugué l'oubli et la forme ancienne d'un pays
un corps prenait visage à la lumière de toujours
Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012