O toi qui me cueilles
en cette nuit pluvieuse
comme une cerise épanouie
sur la branche humide
Toi qui marches entre les branches
et me caresses
je m'écroule entre tes mains
et tu découvres l'extase
la juste loi de cet univers
Ils ont dit :
Secoue, ô
Mariam, la palme
pour que tombent des dattes pour les enfants
Et
Mariam secoua le palmier de son père
Adam
toi qui tressailles
quand le vent souffle sur les cils
et fait trembler les astres
si tu savais
ce qu'il y a dans le cœur
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012