Poèmes

Madrigal a Mademoiselle Serment

par Pierre Corneille

Pierre Corneille

Mes deux mains à l'envi disputent de leur gloire
Et dans leurs sentiments jaloux
Je ne sais ce que j'en dois croire
Phylis, je m'en rapporte à vous :
Réglez mon amour par le vôtre.
Vous savez leurs honneurs divers :

La droite a mis au jour un million de vers ;

Mais votre belle bouche a daigné baiser l'autre.

Adorable
Phylis, peut-on mieux décider
Que la droite lui doit céder ?



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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