Je te salue, ô vermeillette fente,
Qui vivement entre ces flancs reluis !
Je te salue, ô bienheureux permis
Qui rends ma vie heureusement contente !
C'est toi qui fais que plus ne me tourmente
L'Archer volant, qui causait mes ennuis :
T'ayant tenu seulement quatre nuits,
Je sens sa force en moi déjà plus len'te.
Ô petit trou, trou mignard, trou velu,
D'un poil follet mollement crêpelu,
Qui à ton gré domptes les plus rebelles,
Tous verts galants devraient pour t'honorer
A beaux genoux te venir adorer,
Tenant au poing leurs flambantes chandelles.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012