Poèmes

Les Yeux du Grand-Père

par Max Jacob

Max Jacob

Le serviteur disait, le petit serviteur : « grand-père, grand-père, vos yeux ne sont pas clairs crocbez dur dans mon bras, je ferai le haleur « agrippez-vous au mur
crépi où est le lierre

— «
Ce n'est pas comme il faut : « laisser un enfant nu se rouler dans l'avoine «
Si c'est mon petit-fils ce n'est pas un pourceau ! »

Moi de rire ! un enfant ? et c'était des pivoines

«
Pourquoi ne pas les mettre en gerbe à la chapelle plutôt que de les perdre ces lys, au vent du
Lof? —
Des lys ? et quels lys donc ? les coiffes de dentelles des filles à genou au pardon de
Roscoff. »

«
Par annonce de mort, j'ai vu des sans-baptême des crânes de fœtus ! —
Censé, grand-père, censé ! avec vos mains, grand-père, ramassez-les vous-même c'est devant la maison, vos rangées de pensées.



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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