Ils sont là jusqu’aux dents armés les salopards
Et montrent leur sale gueule qui assassine
Cet enfant seulement craignant les léopards
Aiguisant leurs griffes sur l’arbre et sa racine
Ô mamans donnez-lui le meilleur des départs
En frottant son front blanc dans l’eau de la bassine
Qui contient fruits et sels de la vie en des parts
Egales à celles rêvées qu’il se dessine
Le félin qu’il a vu courir sur le zébu
A marqué son esprit cependant qu’une femme
Ou un homme ont dit pour faire rire oh z’ai bu
Un peu trop et ensuite est sortie une flamme
De mon cœur enivré et s’est mise à brûler
Un gamin pardonnez qui n’a fait que hurler.