Les pas entendus
le corps, les visages, les mains
se fondent au village
à grands arbres sculptés.
Il n’y a plus de temps à perdre
répète une voix.
Ce sont pourtant les mêmes pas
que dans la glaise des matins où
brillaient le cuivre et l’étain.
L’avenir se cache dans les plis
des rideaux figés
le pain fait la chair.
Extrait de:
1969, Exister, (Éditions Gallimard) Poème publié et mis à jour le: 28 June 2019