Ce que tu assembles, ce que tu divises
se passe au fond de ton sang
hors de ta volonté : tu assistes
et tu te révoltes de n'être qu'un témoin
sans nul pouvoir.
Cette faible vie, tu aurais voulu la dominer
et tu ne parviens
(Ã force de vigilance)
qu'à percevoir en deçà et au-delÃ
des éclairs indéchiffrables
quelques lointains roulements
annonçant que tout se prépare.
Bientôt ce qui est imprévu sera là et ce que nous attendions s'enfuira.
Nous serons atteints par surprise sans avoir compris sans savoir lire les figures de nos propres rêves pourtant inscrites en lettres géantes sur la face changeante des nuages.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012