Il n’est pas le seul dans ce village
A chanter avec l’eau du ruisseau
L’aile du vent frôlant l’arbrisseau
Qui saluent chapeau bas son vil âge.
Le rouleau de la mer sur la plage
La pelle et le sable dans le seau
Ne sont pas les seuls sur le vaisseau
De la vie vierge de pucelage
S’entend le chant qu’on dit anodin
De l’ancien récitant une antienne
Qui n’aurait pas déplu à Odin
Qu’Apollon dieu grec des Arts obtienne
La clé des bruits aussi que lui vieux
Et qui dès nés chantent la vie eux.
Poème publié et mis à jour le: 22 July 2018