Vous devez les appâts qui vous rendent si belle,
Aux puissantes faveurs de nature et des dieux ;
Vous devez au soleil la splendeur de vos yeux
Et votre teint de rose à la rose nouvelle.
Vous devez à
Junon votre grâce immortelle,
Vos belles mains d'albâtre à l'Aurore des cieux ;
Vous devez à
Thétis vos pieds impérieux,
Et votre renommée à ma
Muse éternelle.
Si vous rendez un jour ce que vous empruntez,
Aux rayons du soleil l'éclat de vos beautés,
Votre teint à ces fleurs que le printemps anime,
Votre grâce à
Junon, à l'Aurore vos mains,
Vos beaux pieds à
Thétis, votre gloire à ma rime,
Il ne vous restera que vos petits dédains.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012