Le soleil fut un assassin
En ce juillet de l’an deux mille
Où il laissa sa trace au sein
D’un quinquin qu’on appelle Emile
Qui se trouvait place Cassin
A quelques rues du centre ville
Et se baignait dans le bassin
Réputé du nord-est de Lille ;
Il se mit torse nu et saint
Pierre, Quinquin, le gros édile
En passant lui dit « restez ceint
Ainsi que Martine et Odile
D’un soutien-seins où le dessin
Du soleil sur le rond fragile
Se verra car c’est son dessein
D’œuvrer de son rayon habile
Qui pique aussi comme un oursin
La peau mince et son dard mutile
Ce si mignon téton porcin
Qui appartient à mon Emile. »