trouviez;
si vous ne me trouvez pas, vous trouverez les choses,
vous toucherez ce que ma main a touché,
les traces de nos mains se joindront l’une à l’autre.
La lune du mois d’août brille dans la cuisine
comme un pot étamé (pour la seule cause que j’ai dite)
elle éclaire la maison vide et le silence agenouillé de la maison –
le silence est toujours agenouillé.
Chaque mot est un départ
pour une rencontre – annulée souvent –
et c’est un mot vrai seulement quand, pour cette rencontre, il insiste.
Extrait de:
Parenthèses (1946-1947) Poème publié et mis à jour le: 02 August 2019