Poèmes

Le coucou chante en novembre

par Rusu Mirela

C’était avant le jeûne de Pâques
que les quatre aigles ont volé, chacun vers son horizon.
C'était trop tôt, trop vite, trop loin.
Je savais qu'ils ne reviendraient jamais.
J'ai continué à espérer,
rien,
c'était vrai ce que tu as dit :
« Le coucou chante en novembre »
je n’y croyais pas
mais il l’a fait, il a chanté,
le coucou a chanté en novembre.
Les quatre aigles sont partis, se sont éloignés,
trop tôt, trop loin et trop vite.
Ils n'y étaient pas douze, pas deux, ils étaient sûrement quatre.
C'était trop vite, trop loin et trop tôt.
Je savais qu'ils étaient partis,
Je savais qu'ils ne reviendraient jamais,
Mes aigles aux ailes dorées,
Mon étoile blanche,
Vous qui allez atteindre
L’éternité.

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