Pendant les rares moments de pause
Où il n' répare pas quelque chose
Il cherche le coin disponible où
L'on peut encor' planter un clou.
Boîte à outils !
Le clou qu'il enfonce à la place
Du clou d'hier, il le remplace-Ra demain par un clou meilleur
Le même qu'avant-hier d'ailleurs.
Refrain
Mon
Dieu quel bonheur,
Mon
Dieu quel bonheur,
D'avoir un mari qui bricole
Mon
Dieu quel bonheur,
Mon
Dieu quel bonheur,
D'avoir un mari bricoleur.
Boîte à outils!...
Boîte à outils!...
Au cours d'une de mes grossesses
Devant lui je pestais sans cesse
Contre l'incroyable cherté
D'une layette de bébé,
Boîte à outils !
Mais lorsque l'enfant vint au monde
J' vis avec une joie profonde
Qu' mon mari s'était débrouillé
Pour me le fair' tout habillé.
(Refrain)
A l'heure actuelle il fabrique
Un nouveau système électrique
Qui va permettre à l'homme enfin
De faire de l'eau avec du vin,
Mais dans ses calculs il se trompe
Et quand on veut boire à la pompe
Il nous arrive d'ingurgiter
Un verre d'électricité.
(Refrain)
Comme il redout' que des canailles
Convoitent ses rabots, ses tenailles,
En se couchant il les installe
Au milieu du lit conjugal.
Boîte à outils !
Et souvent la nuit, je m'éveille
En rêvant aux monts et merveilles
Qu'annonce un frôlement coquin
Mais ce n'est qu'un vilebrequin !
(Refrain)
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012