Je suis élu, je suis damné !
Un grand souffle inconnu m'entoure.
Ô terreur !
Parce,
Domine !
Quel
Ange dur ainsi me bourre
Entre les épaules tandis
Que je m'envole aux
Paradis ?
Fièvre adorablement maligne,
Bon délire, benoît effroi,
Je suis martyr et je suis roi,
Faucon je plane et je meurs cygne !
Toi le
Jaloux qui m'as fait signe, me voici, voici tout moi !
Vers toi je rampe encore indigne ! —
Monte sur mes reins, et trépigne !
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012