J'ai laissé le gaz aspirer l'air de la pièce.
Je me suis étendu pour dormir comme il se doit pour une fin sans issue.
J'ai ri en songeant à la façon dont les asticots de la pénombre allaient se nourrir des dernières illusions qui ont enflé mon corps.
Je n'ai pas oublié : il faut bien une malédiction qui soit digne de
Sa
Grandeur, et de moi tout aussi digne
Je ne suis pas un criminel
Je rends juste cette argile à son argile
Maintenant que je scrute le plafond de la chambre je peux, d'un regard, toucher ma mort
Poème publié et mis à jour le: 12 July 2017