Même le baiser, nous avons observé son silence.
Même la bougie a apprêté notre solitude.
Des poèmes, nous avons lu ce qui sied au silence.
Et comme si nous étions au pied d'une cascade de l'âme, nous nous sommes éloignés de la porte et des pieds passagers.
Nous avons un peu erré dans la parole (exactement comme n'importe quels amoureux de la vie).
Je lui souriais.
Elle m'avait ouvert ses lèvres (peut-être pour l'éternité).
J'ai ri
Elle m'a dit :
Tu dors comme un dindon
Puis nous nous sommes dévêtus pour célébrer le reste de notre fragilité
Légère est cette ombre au seuil du soir
J'ai oublié de dire : seul dans cette pénombre
Bientôt, l'inspecteur arrivera pour terminer son enquête
J'ai tout avoué
-
Elle ne m'a plus parlé depuis que je l'ai tuée
et c'est seulement maintenant que les images me reviennent,
croisées
Je n'ai pas peu attendu -
Partageons-nous donc l'horizon !
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012