Le vent de l'autre nuit a jeté bas l'Amour
Qui, dans le coin le plus mystérieux du parc.
Souriait en bandant malignement son arc,
Et dont l'aspect nous fit tant songer tout un jour !
Le vent de l'autre nuit l'a jeté bas !
Le marbre
Au souffle du matin tournoie, épars '.
C'est triste
De voir le piédestal, où le nom de l'artiste
Se lit péniblement parmi l'ombre * d'un arbre.
Oh ! c'est triste de voir debout le piédestal
Tout seul !
Et des pensers mélancoliques vont
Et viennent dans mon rêve où le chagrin profond Évoque un avenir solitaire et fatal.
Oh ! c'est triste ! —
Et toi-même, est-ce pas ! es touchée
D'un si dolent tableau, bien que ton œil frivole
S'amuse au papillon de pourpre et d'or qui vole
Au-dessus des débris dont l'allée est jonchée.
Poème publié et mis à jour le: 12 July 2017