Poèmes

La Nuit Verticale

par Stanislas Rodanski

Que je sois — la balle d'or lancée dans le Soleil levant.

Que je sois — le pendule qui revient au point mort chercher la verticale nocturne du verbe.

Que je sois — l'un et l'autre plateau de la balance, le fléau. La période comprise entre les deux extrêmes de la saccade universelle qui est le battement de cœur
suivant celui dont on peut douter au possible et tout attendre de son anxieux « rien ne va plus».

Je lance au possible ce défi : Que je sois la balle au bond d'un instant de liberté. Je lance ce cri — que je sois la balle de son silence. Mon départ s'appelle toujours,
tous les jours et tous les instants du grand jour. Mon retour à jamais, éternelle verticale nocturne, point mort, égal à lui-même, que l'autre franchit —
toujours. Qui suis-je ?

Toujours le même revenant, ce qui revient à dire encore un autre.



Poème publié et mis à jour le: 16 November 2012

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