brûle d'un feu étrange
la lune porte un masque de folie
un rêve nous surprend
tandis que nos ombres s'emparent
des amulettes de l'épouvante
j'entrevois un langage libre le silence fait écho
j'ignore ce que je voudrais entendre pour oublier la blessure où s'abîme le temps
la nuit se dédouble vivante de notre intensité
elle s'en retourne fatalement à sa poussière métisse
Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012
