n'élude pas le passage
quelqu'un approche de ma demeure de quelle porte détient-il la clé
un dialogue silencieux s'instaure
les cinq doigts de ma main brûlent comme des cierges
j'arbore une bouche neuve pour parler de la terre
l'étoile est dans le fruit ma maison porte son âge
à ses pieds poussent les peupliers arbres de la question de la douleur et du souvenir
il nous sera peut-être donné
de goûter aux fruits de l'autre monde
Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012