Poèmes

La neutralité du hasard

par Jean-Michel Bollet

Marcher à petits pas pour suivre le géant
Qui va rapidement de sa haute stature
A la rencontre des vivants de la nature
N’est pas pour le nain un rôle de fainéant

Mais si géant et nain tombent dans le néant
Après avoir glissé dans un trait de rature
D’aucuns diront que c’est une caricature
Qui minimise le ravin au trou béant

Le grand et le petit pour se déplacer font
Des doublements de pieds de longueur inégale
Et quand vient l'accident ils s’en vont dans un fond

S'empoignent bras et mains en pleurant tous les deux
Et si la fourmi rit de l’étourdie cigale
Aussi qu’elle est sujette au malheur hasardeux.

Lettre d'Informations

Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois.

Nous Suivre sur

Retour au Top