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Toi ! le souverain du monde planétaire.
Astre majestueux qui féconde la terre.
Sans te mouvoir,
Soleil qui meus tout, es-tu
Dieu ?
Non, tu n'es qu'un foyer de lumière et de feu.
Astre plus doux, et toi, des nuits, reine paisible,
Dont le pâle flambeau plaît à l'amant sensible,
Toi qui brilles, dit-on, d'un éclat emprunté,
Tu prétends encor moins à la divinité.
Feux sans nombre, habitants de la voûte azurée, Êtes-vous dieux aussi ?
Toi, ptofond empyrée !
Quand le peuple sur toi lève en tremblant les yeux.
Ciel, le dernier de tous, lui caches-tu des dieux?
Non... l'Être qu'on adore est l'âme universelle;
La nature agissante en fournit le modèle.
Poème publié et mis à jour le: 16 November 2012