Poèmes

La meuf au trombonne

par Pierre Lamy

Dieux qu’elle était bonne,
quand ell’ jouait du Mozart,
la meuf au trombone.

Entrée au Quat-Zarts,
par la porte de service,
y pécho César,

un keum sans malice,
venu déboucher l’évier
qui trône en coulisse.

Du joli plombier,
elle adora le sourire,
frais comme l’aubier.

Depuis ell’ joue de la lyre.

Extrait de: 
Terzaïku

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