Poèmes

La Fin du Monde Antique

par Dominique Pagnier

Les montagnes s'éloignent ; elles deviennent éternelles. Le soleil porte son baiser du soir à la commissure des côtes : O Vierge, reçois à l'aisselle les
lèvres de ton ange préféré !

Un simple homme prend alors l'apparence d'un poète. Les feuilles d'un vieux tilleul, sous quoi il attendait en vain son amour, ceignent sa tête, mais les bleus passés de ses
cottes bien propres le désignent à ses voisins comme l'image d'un dieu exsangue qu'on voit dans la description de la Grèce.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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