Poèmes

Un Menteur

par Dominique Pagnier

Abstraite Jérusalem, ô dessein que portent les femmes caché dans leur amour !

Et ce Dieu qui use de paroles pour endormir leur vigilance et qui sur son passage dans les chambres éteint les lampes afin de perpétuer son engeance !

Et voici qu'elles sécrètent des sèves et dans le feu des conceptions demeure cette distraction de la plus simple fille d'Eve qui oublie tout de sa nature.

Celle qu'on mène à la fenêtre pour lui donner à contempler jusqu'au jour de gésine des images de Palestine, son enfant naît un jour avec de la soumission dans les
yeux.

Il ment, raconte des histoires : un vieux château l'attend dans le milieu des Ardennes et, à la fin, c'est vrai, une ville apparaît dans les nuages.

C'est le signe de sa vocation qui est d'apprendre aux hommes le sentiment de l'éphémère.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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