L'on dit,
Panneau, que ta femme (Ici, bien mon compliment)
Va bientôt greffer ta flamme
Sur la tête d'un enfant!...
En passant devant ta porte,
Me promenant à l'œil nu,
J'ai vu (le
Diable m'emporte !)
Quelque chose de... cornu *!
Mais qui voudrait, si l'infidèle
Voulait te percher le front,
Collaborer avec elle,
Avec elle! ah quelle affront!
Qui pourrait avec la rebelle
Ay
Panneau ô ô ô ô ô
Qui voudrait?...
Ah, greffier modèle
Tu peux porter le front haut.
Ces cornes c'est une biche
Qui pour la maternité
A partagé... mais je m'en fiche.
Quant à la paternité,
Lorsque l'épouse est volage,
Il faut avoir sous la main, pour les cornes du ménage, une chèvre, c'est très sain.
Mais, bon-Jésus ! si l'infidèle
Rêvait d'ombrager ton front
Qui voudrait rêver avec
Elle?
Pas moi! non non quel affront!
Qui voudrait hélas avec celle
Ay
Panneau ô ô ô ô ô.
Tu n'as pas besoin d'ombrelle
Tu peux tenir ton chapeau.
Mais, prends garde dans l'église
En portant le nourrisson
De l'appeler
Artémise (Surtout si c'est un garçon)
Pour le sexe des familles
U faut voir les médecins
Sans quoi l'on verrait des filles gendarmes et capucins!
Quand j'ai fait cette complainte
Ma
Muse avait mal aux reins.
Elle aussi se trouvait enceinte il me fallut un parrain.
Et c'est toi, greffier lyrique,
Ay
Panneau ô ô ô ô ô
Toi que j'ai mis en musique
Pour violon et
Pariseau !
Poème publié et mis à jour le: 16 November 2012