Oh ! Combien j’ai aimé la chaleur de l’été
Qui n’aime jamais qu’elle
En laissant pénétrer jusqu’à satiété
Sa serre si cruelle.
Autant étendu sur dos que sur ventre et flanc
Je l’ai tant adorée
Qu’elle s’est retirée en teignant mon teint blanc
De sa gouache dorée
Mais elle a, trop souvent, au zénith (à midi)
Une envie de me nuire
En m’aspergeant de rouge et c’est tout enlaidi
Que je me mets à luire
Et le plus énervant et le plus douloureux
Est que ma peau va cuire
Car je sais qu’elle veut que je sois malheureux
Pour ne jamais séduire
Un autre qu’elle même amène et chaleureux
Aimant se mieux conduire.