La blonde mirabelle belle
Dans un maintien décent descend
Voir son amie prunelle une aile
De geai se délassant la sent.
Le poirier a vrillé : riez !
Il est célibataire à terre
Et sa poire a grillé ; priez !
Sa locataire est vacataire.
Il souffle du Levant le vent
Sur les champs et la plaine pleine
D’une eau de pluie lavant l’avant
D’une branche à la veine vaine
Dont l’arbre dit « Adieu » à Dieu
Qui fait donner l’alarme l’arme
Chère à ses facétieux cieux
Heureux lorsque le charme charme !