Comme s’il s’élevait un écho si présent,
Et proche et si lointain de toute ardeur d’avant.
Tantôt, des fleuves tors entichés de leurs yeux,
En défrayant le temps, s’improvisent sans lieux.
Tantôt, le chant divin qui distribue l’amour,
Sur la page endormi, en reboise les cours.
C’est le salut de l’âme et son écrin de rimes
Qui retient sous son dais, tous nos instants intimes.
Dans les stances sans fin sur la fresque des heures
Et la langue qui sourd au bourgeon qui l’effleure ;
C’est l’encre de tes mots, aède virtuose,
Que boit, avec ferveur, l’éternité des roses.