A coeur d'elle
Il ne lui suffisait pas plus qu’une ode effarée
Mystérieuse et suave pour la voir s’envoler,
Comme une joie alarmante,
Et vibrer sur un fil, suffoquant d’existence.
Empressé de fatigue, la prenant à témoin
Et tous ses mots duels pétrifiés sur sa main.
Il s’enquit souriant :
− Relis la marge du ciel si tu écris ton nom.
Elle borde ton ombre à coeur d’ailes. Sans toi.
Pour diaprer le temps sur ta route méconnaissable,
Offense l’allusion si son chant persiste.
A contre vol, la langue qui te manque te mine.
Demeure toujours dans ta tendresse,
Contre tous les vertiges.
Que ses vestiges sans larmes
Traversent les étoiles…
Le clair écho te renierait.
Mais si tu veux prêter l’oreille aux frontières des essaims,
Et danser sous la halte et la pensée qui vivent…
Rétorque à la page sous ta paupière qui lit :
La poésie ne danse qu’une fois.