Je devine ton céans
Tes épaules effacées
Les limbes de tes auréoles
Sous une mousseline éthérée
Et le reste de ta juvénile pudeur
Par delà des iris dédoublés
Qui fendent une mémoire imagée
Ta chevelure farouche caracole
Sur une peau mordorée
Et finit par choir
Dans les lombes abyssales
D'une courbure
Savamment dessinée
Le reste n'est qu'un judas
Qui n'ose surtout pas
Trahir une porte entrouverte
Et franchir le pas.
Judas
par Hamid Ouked