J'irai sous les bois
Quand tu reviendras belle et flatteuse
Dans mon pays sans berceuse
J'irai ami des temps maigres
Penser à ma vie jadis sobre
Qui maintenant pleure le chien qui aboie
J'irai sous les bois, Éternel
Pleurer ma vie perdue
Racheter mon âme vendue
Courbé ou droit, guerrier ou frêle
J'irai solitaire dans ces bois purifiants
Croyant que je reviendrai sans frémissement.
Extrait de:
La Mort quand tu nous prends