J’évoque en mes pensées les jours utilisés
A suivre un laid sentier flanqué d’arides ronces
Qui m’ont griffé mains, pieds ô mon front tu te fronces
En voyant mes esprits qui se sont enlisés
A l’égal de ceux-là tout animalisés
Sans s’être humanisés par des coups de semonces
Qui ne sont pas nées sous le coude des annonces
Mais par la force de Dieux radicalisés
Ce sentier de laideur n’est pas le beau chemin
Entretenu par la rose à la robe douce
Que les dieux a plantée afin qu’un bon gamin
Saisisse cette fleur majeure entre le pouce
Et l’index sans douleur puis la porte à son nez
Au moment où en lui mille luxes sont nés.