Je veux qu'on chante de la pudeur
Qu'on sache s'elle est de bonne couleur
Ce "vers" très bref prend son auteur
De son métier, j'emporte la fleur,
En vérité,
J'ai le témoin du "vrai acteur"
Qui est lacé.
J'ai vu les fous et les penseurs,
J'ai vu la honte avec l'honneur
Et j'ai connu l'audace, la peur
Et son amour, comme leur jongleur,
Je n'en suis pas
Sot que je ne sois pas meilleur
Parmi les choix.
Je connais bien celui qui dit
Les mots de joies, du mal, aussi
Mais je comprends celui qui rit,
Les bons s'entendent selon la vie
De nos désirs
Vos agréments m'ont bien compris
Vers leur plaisir.
Qui a nourrit qu'il ait tout bien
Que mon métier aille au destin
Je ne manque à personne des miens,
Je peux jouer sur mon coussin,
Par tout touchez,
Je ne connais pas mes voisins,
Si vous voyez.
Dieu, saint Julien je vous en loue
Car j'ai si bien appris les doux
Jeux de ma main, par dessus tout,
Elle donne un conseil qu'ayez-vous
Le bon avis
Que brille toujours le rouge des joues
Que j’ai décrit.
Poème publié et mis à jour le: 25 October 2022