Celui qui irradie
Avec ses grandes éruptions
Ses colères de feu
Et sa douceur au couchant
Tu serais flamme
Pétillante d'étoiles
Avec des songes lunes
Des amours volcaniques
Et des enfances à recommencer
Tu n'aurais ni mélancolie ni ennui
Tu t'habillerais de nuages et de plumes
Tes baisers nourriraient le printemps
Ta vie serait comme un cheval fou
Et sage comme un torrent qui sait la plaine au bout
Tes jardins suspendus à tes rêves
Fleuriraient tes années
Tes lèvres saupoudrées de rosée
Embrasseraient les jours
Ô mes souhaits embrasés
Pour des princesses roturières
Donner soif de vivre
Plus que celle d'argent
Comblerait mes vieux jours
2017-04
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 29 April 2021