Contrerime LXVIII.
M. C. M. III.
Dormez, ami ; demain votre âme
Prendra son vol plus haut.
Dormez, mais comme le gerfaut,
Ou la couverte flamme.
Tandis que dans le couchant roux
Passent les éphémères,
Dormez sous les feuilles amères.
Ma jeunesse avec vous.
Extrait de:
Les contrerimes (1921) Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012