Ce frelon plus gros qu’un grêlon et qu’une abeille
Volait de fruits en fruits placés dans ma corbeille
Et je l’ai attrapé parce qu’il me volait
Mais, il a répliqué : je crois qu’il m’en voulait.
Oh ! Je savais qu’il ne pouvait pas tout manger
Mais comme d’autres il pouvait être un danger
En étant entré me visiter sans qu’il sonne
A ma porte où je ne reçois jamais personne.
Il m’a fait - aïe - très mal en me piquant la main
Et je lui ai parlé dans mon langage humain :
« Je confesse que la fenêtre était ouverte
Par où tu es passé faire ma découverte
Quand tu as vu poires, pommes, bananes, coings
Qui t’ont fait saliver ; Gagné par la faiblesse
Tu as choisi et m’as regardé l’œil en coin
En pensant « mon ami, ce que je te fais blesse
Mais les fruits sont sucrés et mon avidité
Est opposée à ta sévère acidité. »