le balancier du jour et de la nuit
notre corps disparaît
comme chaque fois que meurt le soleil
la nuit érige ses totems
inséparables de l'autre de soi se détachent nos ombres par fragments
elles passent au gué des rêves
et toutes les blessures sont rouvertes
dicteraient-elles leur loi lorsque les ténèbres avalent notre image
Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012