Colonne de
Saphir, d'arabesques brodée
—
Reparais! —
Les
Ramiers pleurent cherchant leur
nid :
Et, de ton pied d'azur à ton front de granit
Se déroule à longs plis la pourpre de
Judée !
Si tu vois
Bénarès sur son fleuve accoudée
Prends ton arc et revêts ton corset d'or bruni :
Car voici le
Vautour, volant sur
Palani,
Et de papillons blancs la
Mer est inondée.
Mahdéwa!
Fais flotter tes voiles sur les eaux
Livre tes fleurs de pourpre au courant des ruisseaux :
La neige du
Cathay tombe sur l'Atlantique :
Cependant la
Prêtresse au visage vermeil
Est .endormie encor sous l'Arche du
Soleil:
—
Et rien n'a dérangé le sévère portique.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012