Viens, allons au jardin
Avant que les roses ne pleurent
Notre vieille demeure
Est bien triste ce matin
Dire qu'ils sont repartis, ces gamins
Qui ravissaient nos âmes
A leurs cris, emportant rires et larmes
En tempête de vie
Comme un reflux de vacarme.
Cette maison trop grande
Silencieuse (horriblement)
Est redevenue une île
Perdue, battue aux vents
Prise par le froid du coeur.
Nous partirons demain !
Vite ! allons au jardin
Soudain j'ai peur
Que les roses ne meurent;
13 octobre 1997
zadig92000
Extrait de:
mon second album de poésie "Aux quatre vents 2"