Sur une route droite au détour d’un chemin
Elle se dresse là eu égard à l’Histoire
Et sis à son côté un modeste oratoire
Nous dit de prier sur le cœur avec la main
Sur le flan se répand encore un sang carmin
De l’INRI qui aura connu le purgatoire
Et quelque temps d’enfer en ce haut promontoire
Déserté par chamois, Salomé et jasmin
Le tonnerre a grondé après l’assassinat
Puis les pluies ont lavé la terre ensanglantée
Et les murs oubliés d’un vieil orphelinat
La croix épouvantable à jamais est plantée
Ainsi que le furent les clous dans l’Innocent
Pour rappeler que son sang parlait sans accent.
Poème publié et mis à jour le: 05 December 2018