Poèmes

Doux Rayon de Soleil

par Belhamissi Sadek

Mort

Doux rayon de soleil depuis que tu es parti,
J'ai perdu le sommeil et mon ciel est si gris.
Que ma peine est grande et tout n'est plus que nuit
et las est mon corps, que mon cœur languit.

Où es tu bel amant toujours si galant,
dans mes beaux yeux lisant, avec de jolies fleurs,
mon prince charmant, si bien causant
qui joyeusement frissonner, faisait mon faible Coeur.

Mais hélas, il est sans vie, il est déjà froid.
Viens donc vite mon doux amant, avant qu'il ne gèle.
prends mes tendres lèvres, serre- moi fort dans tes bras,
couvre- moi de tes baisers ardents, l'heure est si cruelle.

Je revois le film de nos beaux souvenirs d' antan,
des folles joies et des fous rires à pleines dents,
oui mais moi, je vais partir, je n'en ai plus pour très longtemps;
c'est pourquoi avec toi seul, je veux vivre cet ultime instant.

Commentaires succincts/
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_on sent bien que l'état de santé de celle qui fut aimée se dégrade au fur et à mesure du 1er au dernier quatrain.. L'absence de celui qui représentait à ses yeux toute sa vie y est pour beaucoup.
_le 3ème quatrain met en évidence l'urgence qu'il y a pour revoir l'être cher sinon pour la sauver, au moins l'accompagner dans ses derniers instants. Elle dit que son cœur est sans vie, déjà froid. il faut faire vite avant qu'il ne gèle que ce ne soit trop tard.
_Et cette froideur du corps qui commence à la gagner est justifiée par son désir de chaleur face à la mort
"couvre moi de tes baisers ardents "souffle chaud dont elle a besoin de même que " serre moi fort "
_on peut remarquer le contraste en passant d'un quatrain au suivant et du premier au dernier.:
Le 1er lassitude,chagrin_le 2ème bonheur,frissons de joie ,fleurs _le 3ème la froideur qui la pénètre ,ce n'est plus le chagrin c'est pire. Elle attend et réclame du secours et le dernier met en evidence "le film de tous les beaux souvenirs, de l'insouciance, des moments merveilleux de sa jeunesse " avant de quitter celui qu'elle a toujours aimé et qu'elle réclame pour l'accompagner durant l'ultime instant de vie qui lui reste. Les minutes sont comptées, mises en évidence dans le dernier quatrain où partout la rime est 3 fois "tan" (ou tem) et une fois "den" comme pour rappeler les derniers coups d’une horloge

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