Douce est la fin quand la mort vient
Chez l’Inca qui fut Péruvien
Chez d’Autun un ancien Flavien
Mais aucun d’eux ne s’en souvient
Dure est la faim quand la vie plie
Chez le Malien qui Dieu supplie
Chez qui fouine un ru frais la plie
Et tout ceci se multiplie
Dure-douce est la main qui prend
L’enfant par la main qui comprend
Que le parent grand lui apprend
La fermeté qui le surprend
Douce-dure est la voix qui porte
Jusqu’à ce que s’ouvre la porte
De l’isolé qui se comporte
Comme un déchet qui se supporte
L’espoir est demain qui revient
Sur un chemin de vie remplie
De cieux bleus dont le gris surprend
Le deuil sans fin d’un vil cloporte.