Poèmes

Dei Mater

par Nicolas le Digne

Quand le doré mouton de nouvelle secousse

Cossant heurte la porte au jour des plus beaux mois,
Que les fleurs sont aux prez, et les fueilles aux bois,
Et que l'herbe plus tendre amoureusement pousse.

Que le char de
Phoebus renouvellant sa course,
Faict reschauffer la terre, et luy donne ses lois,
Que le chesne en
Dodone *, et le pin
Itaquois
Se coiffent resjouys de verdure plus douce.

L'on ne s'estonne pas si la mère
Nature

Faict pousser en ce temps, les fleurs et la verdure,
C'est l'ordre qui se garde, et se faict en tout lieu :

Mais c'est un coup du
Ciel pour estonner le monde
De voir, contre tout ordre une
VIERGE féconde,
Demeurant toujours vierge, estre mère de
DIEU.



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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