Ô pérégrines qui cheminez songeuses,
Songeant peut-être à des roses lointaines,
Pendant que la poussière et le soleil des plaines
Ont brûlé vos bras nus et votre âme incertaine, pérégrines qui cheminez songeuses,
Songeant peut-être à des roses lointaines !
Voici la route qui mène à la montagne,
Voici la claire fontaine où fleurissent les baumes,
Voici le bois plein d'ombre et d'anémones,
Voici les pins, voici la paix, voici les dômes,
Voici la route qui mène à la montagne,
Voici la claire fontaine où fleurissent les baumes !
O pérégrines qui cheminez songeuses,
Suivez la voix qui vous appelle au ciel :
Les arbres ont des feuillages aussi doux que le miel
Et les femmes au cœur pur y deviennent plus belles
pérégrines qui cheminez songeuses,
Suivez la voix qui vous appelle au ciel.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012